Et maintenant, petit panorama des quatre bâtiments (enfin non, des deux, recto-verso, disons) qui constituent ce fameux "Palais de Chaillot" (bâti conjointement en 1937 par Léon Azéma, Jacques Carlu et Louis-Hippolyte Boileau), dont j'ai toujours trouvé les en-têtes écrits dans un "français" un peu étrange. En fait (tous renseignements pris), il s'agit de quatre poèmes de Paul Valéry :
En clair et dans l'ordre :
1) Dans ces murs voués aux merveilles
J’accueille et garde les ouvrages
De la main prodigieuse de l’artiste
Égale et rivale de sa pensée
L’une n’est rien sans l’autre
2) Choses rares ou choses belles
Ici savamment assemblées instruisent l’oeil à regarder
Comme jamais encore vues
Toutes choses qui sont au monde
3) Tout homme crée sans le savoir
Comme il respire
Mais l’artiste se sent créer
Son acte engage tout son être
Sa peine bien-aimée le fortifie
4) Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou me taise
Ceci ne tient qu’à toi
Ami n’entre pas sans désir